Un important dialogue national de concertation des acteurs pour la 8e phase opérationnelle (2022 -2026) du Fonds pour l’environnement Mondial (FEM-8) a été ouvert ce 13 avril 2023 à Lomé par le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI BAZI Katari en présence du coordonnateur région Afrique du FEM, IBRAHIM Sow.
Durant deux jours les acteurs nationaux issus des ministères de l’environnement, des transports, de l’eau, de l’énergie, de l’agriculture, des organisations de la société civile, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers vont identifier les priorités nationales en lien avec celles du FEM, discuter et construire un consensus sur l’utilisation des ressources allouées par le nouveau cycle de financement du FEM.
Pour cette huitième phase, les contributeurs se sont engagés à mobiliser 5,33 milliards US soit 3 198 milliards de FCFA afin de mieux protéger, l’avenir de la planète et le bien-être humain. Le Togo qui bénéficie des appuis du FEM depuis des années doit une fois encore saisir l’opportunité qu’offre ce mécanisme. Pour y parvenir les participants à ce dialogue doivent travailler en émettant les idées de projet qui seront améliorées et prêts à soumettre au secrétariat du FEM.
Ces futurs projets, a expliqué le point focal opérationnel FEM, Comlan AWOUGNON cadrent bien avec les trois grandes priorités nationales. Il s’agit du reboisement intensif et de la mobilité verte, qui font d’ailleurs partie de la feuille de route et enfin de l’agriculture intelligente.
Cette 8e phase du mécanisme de financement insistera sur des projets et programmes intégrés à grands impacts avec des mesures incitatives pour l’amélioration du cadre de vie des populations et bénéfiques pour l’environnement mondial a précisé le coordonnateur de la région Afrique du FEM, IBRAHIM Sow. Il a poursuivi en disant que les pays les moins avancés tout comme le Togo seront soutenus par les agences régionales du FEM afin d’élaborer les notes conceptuelles puis les projets acceptables par son institution.
Le Togo bénéficie dans le cadre de ce nouveau cycle, de deux volets de financement. Une allocution STAR (Système Transparent d’Allocution des Ressources) d’un montant de 6,9 milliards de FCFA et des Fonds PMA (pays moins avancés) pour l’adaptation, d’une valeur de 12 milliards. Une bouffée d’oxygène qui permettra au pays de relevés un certain nombre de défis environnementaux.
A l’ouverture des travaux de ce dialogue le ministre a salué les nouvelles initiatives du FEM qui facilitent le développement des programmes à impacts encourageant des alliances multipartites qui touchent les organisations de la société civile, le secteur privé et le gouvernement pour s’attaquer à plusieurs problèmes notamment l’insécurité alimentaire, l’aridité des sols, la pollution, la vulnérabilité de nos villes et les pressions des massifs forestiers.
