Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Katari FOLI BAZI a procédé ce 24 janvier 2023 à Sokodé à la remise officielle des équipements apicoles au nom du gouvernement à trois groupements riverains du parc Fazao-Malfakassa. Il s’agit des groupements, Renaissance de Elavagnon Todji dans la préfecture de Blitta, de Dazasso de Fazao et de Essossina de Méwèdè tous deux de la préfecture de Sotouboua.
Avant la remise des kits apicoles, le ministre a expliqué aux trois groupements les raisons pour lesquelles le gouvernement a décidé de les soutenir en ces temps de covid 19. Pour lui c’est également pour renforcer leurs activités génératrices de revenu et de réduire les conflits entre les riverains et les éléphants qui dévastent les cultures par moments. C’est aussi une manière de les encourager à continuer d’œuvrer aux côtés de l’administration forestière dans la conservation du plus grand parc du Togo en évitant le braconnage et les coupes frauduleuses à des fins de carbonisation.
« Chaque année nous sommes avec eux non seulement pour les sensibiliser sur le rôle que joue ce poumon écologique pour le pays, mais aussi pour améliorer leurs conditions de vie à travers l’exploitation des produits forestiers non ligneux dont le miel, très prisé et bien vendu dans le monde entier » a ajouté le ministre FOLI BAZI.
Chaque groupement a reçu un kit apicole complet, composé entre autres des enfumoirs, des ruches, des extracteurs de miel, des cires des gaufrés, des pots à miel et des filtres. Le tout évalué à environ 9 millions.
Tout souriant, le président du groupement de Méwèdè, Djendaré Afetom a remercié le gouvernement pour ce don d’équipements. Il a promis en faire bon usage avec ses collègues pour la pérennité de cette activité de production de miel dans son village.
Rappelons que ce don d’équipements s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du « projet réduction de l’impact de la pandémie à la Covid 19 sur la conservation des éléphants dans le Parc Fazao –Malfakassa ». Ce même projet a permis de renforcer les capacités des communautés locales en techniques de refoulement des éléphants, de production du miel de qualité, d’élevage de petits ruminants, comme moyens alternatifs de subsistance. Les écogardes de ce parc ont été aussi formés dans la surveillance de ce parc grâce à ce projet.
L’ensemble du projet a coûté 45 156 de dollars américain et financé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement à travers le Fonds pour l’éléphant d’Afrique pour une durée de 2 ans.