Le gouvernement veut d’ici 2030 rendre le Togo vert, pour atteindre cet objectif la FAO accompagne le Togo dans le renforcement des capacités des agents forestiers en technique de production de plants.
L’ambition du Togo, c’est d’atteindre 25 % de couverture à l’horizon 2025 et planter un milliard d’arbres d’ici à 2030. Pour atteindre ces deux objectifs chiffrés, il faut mobiliser les acteurs, les surfaces à planter et il faut disposer suffisamment de plants en quantité et en qualité. C’est ce qui justifie la formation de 100 agents du corps des eaux et forêts à l’Institut de Formation Agricole (INFA) de Tové à 120 km au Nord-Ouest de Lomé. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du ministre de l’environnement et des ressources forestières, Dr MOUKOUNA Lardja, en présence du chargé de programme à la FAO, Dr DJIWA Oyétoundé.
Cette importante formation dédiée spécialement aux agents forestiers de terrain porte sur le renforcement des capacités en technique de production de plants. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet TCP/TOG/3803 « renforcement du reboisement et appui à la restauration des paysages forestiers au Togo » soutenu par la FAO.
D’une durée de 2 ans, ce projet selon son coordonnateur, le Cdt OURO BANG’NA, vise à augmenter la couverture forestière en renforçant les capacités des acteurs dont les forestiers de terrain qui sont proches des communautés. Ceci pour partager les informations reçues lors de cette rencontre à ces dernières en matière de reboisement avec un accent particulier sur la sensibilisation. Hors pour mieux vulgariser les itinéraires techniques de production des plants et de reboisement, Il faut être soi- même outillé a ajouté le coordonnateur. Par ailleurs la formation théorique sera couplée de celle pratique a-t-il indiqué. Cette dernière sera axée sur entre autres la cueillette des graines, le bouturage, l’empotage, les pépinières et le greffage des arbres fruitiers.
Parlant du choix des participants qui a guidé la direction administrative et financière, il a laissé entendre que seuls les agents forestiers qui sont proches des acteurs locaux sont concernés.
Selon le chargé de programme à la FAO, son institution s’inscrit dans la logique du gouvernement qui de faire du Togo un pays vert. Pour y arriver, il faut un personnel capable de produire les plants en quantité et en qualité sur la base d’un document consensuel élaboré par le ministère et la FAO.
Au sortir de ces trois sessions de formation, la FAO espère avoir 100 agents forestiers capables d’apporter le minium d’appuis conseils à tous ceux qui veulent reboiser. Il conclut en disant que cette formation est une forme de réponse à la lutte contre le réchauffement climatique, objet des négociations qui se déroulent actuellement à la COP 27 à Charm el cheikh en Egypte