Ce matin du 16 septembre 2021, le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI- BAZI Katari, ses collaborateurs et la population de Gamé Lili Wotou (localité située à environ 75 km au Nord de Lomé) ont pris d’assaut une parcelle de 5 hectares pour la mise en terre des plants. Il s’agit notamment, de 1100 Terminalia superba, 950 Terminalia ivorensis, 550 Gmelina, 1000 Acacia auriculiformis et 700 Cola gigantea, soit un total de 4300 plants mis en terre.
Cette activité s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la protection de la couche d’ozone édition 2021. Pour la 36 ème fois consécutive, la communauté internationale invite les pays à contribuer et à reconnaitre les efforts du protocole de Montréal. C’est l’occasion pour les pays de porter également un regard rétrospectif sur les activités initiées et les résultats atteints dans le cadre de la protection de la couche d’ozone. C’est aussi le moment de sensibiliser le public pour une prise de conscience sur le rôle de cette mince couche qui filtre les rayons ultras violets du soleil et de partager avec lui le cadre juridique qui encadre l’importation des fluides frigorigènes.
Cette année le thème choisi est: » Protocole de Montréal- garantit le confort, garde au frais nos aliments et nos vaccins « . Ce thème est appuyé par le slogan suivant: « Saluons les efforts déployés pour la protection de la couche d’ozone ».
Sur place, le ministre a invité le chef et ses administrés à faire le suivi des jeunes plants mis en terre et de faire des pare-feu au moment venu contre les feux de végétation en collaboration avec les agents des eaux et forêt de la zone.
Précisant l’intérêt de ce reboisement, le coordonnateur national du bureau Ozone DJOSSOU Vidémé a précisé l’avantage des forêts dans la séquestration du carbone (CO2). Ce qui permet de réduire significativement les gaz à effets de serre et du coup de lutter contre le réchauffement du climat qui concourt aux changements climatiques. Cette action s’ajoute à la réduction progressive de l’utilisation des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) que le Togo a initié depuis 2013. L’activité s’est déroulée dans le respect des mesures barrières.
En prélude à la journée du 16 septembre 2021, le bureau national ozone avait sillonné le pays pour former les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du Protocole de Montréal au Togo, notamment les douaniers, les frigoristes et les forestiers.
Au cours de ces précédentes formations, nombre de participants ont été sensibilisés sur les effets néfastes des SAO et fluides frigorigènes à fort potentiel de réchauffement global (PRG) et aussi sur la nécessité d’adopter les équipements qui fonctionnent à base des réfrigérants moins nocifs pour la couche d’ozone et pour le climat.
