Le ministère de l’environnement et des ressources forestières organise du 03 au 05 août 2021, un atelier sur l’élaboration du Plan d’Action National (PAN) de lutte contre les menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC). Ouvert par le secrétaire général, Lt/Col. DIMIZOU A. Koffi, cet atelier est financé par l’Union Européenne à travers son centre d’Excellence de Rabat, a réuni une trentaine d’acteurs issue des secteurs impliqués entre autres, la santé, la sécurité, la recherche, l’armée et le ministère de l’environnement.
Le PAN est un outil essentiel permettant de formuler et de communiquer les priorités nationales au gouvernement. Il doit aussi intégrer les activités de différents projets et se conformer aux autres plans sécuritaires tels que la résolution 1540 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il servira de base au développement des futurs projets visant à renforcer la réduction des risques NRBC.
Ce document qui vient d’être finalisé a souligné l’expert national établit une liste des activités et initiatives permettant d’atténuer les risques NRBC, il définit clairement les priorités, afin d’améliorer les capacités de lutte NRBC au Togo. Assortit de coût et de chronogramme, les différentes activités sont placées sont des leads qui ont la responsabilité de les mettre en œuvre. une mise en œuvre qui nécessite la mobilisation des ressources internes et externes.
Le Dr Piero VALABREGA, chargé de programme à la délégation de l’UE au Togo a dans son mot de circonstance salué le fort engagement du Togo en tant que membre du centre d’Excellence de la Façade Atlantique Africaine. Il a souhaité que les activités du PAN vont contribuer à la mise en place des mesures concrètes pour prévenir tout accident de nature NRBC du pays et protéger ainsi les personnes, les biens et l’environnement. Il a enfin rassuré le gouvernement de l’entière disponibilité de l’UE à accompagner le Togo.
Le secrétaire général, Lt/Col. DIMIZOU a remercié l’UE au nom du gouvernement et a dit combien le PAN était important pour le pays au regard des accidents qui sont intervenus dans le monde comme le cas du port de Beyrouth.
C’est en 2015 que le Togo a entamé l’évaluation de ses capacités et mesures nationales en matière d’intervention ou de réduction des menaces et risques associés au NRBC. De ce processus, des ateliers et formation ont permis de dégager des propriétés nationales traduites en plan d’action. Un plan qui prend en compte, les mesures et échéanciers concrets de mise en œuvre.