Le Togo comme certains de ses pairs de l’Afrique de l’Ouest est menacé par le phénomène de l’érosion côtière. Face à ce problème le gouvernement a élaboré le projet d’investissement et de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP). Un projet dont la mise en œuvre a commencé en 2018.
Pour permettre aux journalistes de mieux s’imprégner des réalités de ce projet, le ministère de l’environnement et des ressources forestières à travers, l’unité de gestion du projet a organisé une série de trois ateliers dans la zone du projet, notamment Lomé, Tabligbo et Notsè, pour la période du 12 au 17 avril 2021. La session de Lomé a été ouverte par le directeur de cabinet du ministère de l’environnement et des ressources forestières Dr. KODJO Kudadzé.
Il s’agit pour l’UGP de former les journalistes et communicateurs sur la problématique de l’érosion côtière, de les sensibiliser sur les initiatives en cours, afin de les amener à s’impliquer d’avantage dans les actions de communication pour plus de visibilité du projet dans sa totalité.
Pour amener les journalistes à cerner les contours du projet, il n’y avait pas mieux que le coordonnateur, Dr Adou Rahim Alimi. Il a présenté les composantes de WACA, un projet qui s’intègre dans une approche sous régionale de lutte contre l’érosion côtière. Le coordonnateur a également déroulé les domaines d’interventions des 11 sous projets communautaires axés sur l’assainissement, sur le dragage du chenal de Gbaga et sur les actions de reboisement. Ces sous-projets permettront aux populations de s’auto-développer.
Toutes ces actions de terrain, après plus de 2 ans de mise en œuvre méritent d’être connues du public à travers les dossiers de presse, des reportages audiovisuels des journalistes.
Le projet WACA est une initiative du gouvernement togolais a souligné, Dr KODJO pour sauver les populations du littoral. Ce projet pour nos compatriotes qui vivent le long du littoral revêt une importance capitale, eu égard aux dégâts déjà causés par ce phénomène d’érosion côtière.
Parlant des médias, le représentant du ministre a insisté sur le rôle central qu’ils doivent jouer dans la réalisation de ce projet pour le grand bonheur des riverains et la satisfaction des partenaires et du gouvernement.
Plusieurs communications entre autres, la protection physique de la côte, la solution d’urgence qui d’ailleurs à fait l’objet de visite de terrain des participants, le mécanisme de gestion des plaintes, la collecte des informations, ont été présentés. A l’issue des travaux, il a été recommandé de mettre en place une plateforme pour mieux relayer les résultats du projet.
