Au titre de l’accord de Paris, il est convenu conformément à l’article 13 de cet accord la mise en place d’un cadre de transparence. C’est justement dans ce cadre que le Togo a bénéficié de l’appui financier et technique de l’ONU Environnement et du Fonds pour l’Environnement Mondial pour concevoir et mettre en œuvre le Projet d’Initiative de Renforcement des Capacités pour la Transparence (CBIT). Il a été lancé le 25 mars à Lomé par le directeur de cabinet, Dr KODJO Kudadzé.
Ce projet vise à assoir un système national d’information sur les changements climatiques. Il s’agit essentiellement de renforcer les capacités des acteurs qui sont concernés par les émissions de gaz à effet de serre. Entre autres secteurs bénéficiaires de ce projet, le secteur de la foresterie et autres affection de terres, le secteur de l’énergie, celui du transport routier et aérien, les procédés industriels, les déchets etc.
Les différents appuis seront orientés vers le renforcement des capacités à travers les formations, l’octroi des équipements pour la collecte des données sur les changements climatiques.
Les informations collectées, selon le coordonnateur SAMAROU Moussa doivent être de qualités, cohérentes compatibles et comparables au niveau du secrétariat de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques à travers un système (MRV).
Le projet CBIT sera mis en œuvre pendant 36 mois et a été financé à hauteur de 505 millions de FCFA par le FEM et l’ONU-Environnement.