Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, FOLI-BAZI Katari a ouvert ce 16 février 2021 à Lomé, les travaux de l’atelier de sensibilisation des parlementaires, des préfets et des élus locaux sur l’état de mise en œuvre du projet d’investissement et de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIp).
Ils étaient vingt-cinq parlementaires de la zone d’intervention du projet WACA ResIP à prendre part à cet atelier d’information et d’échanges sur l’état d’avancement de ce projet après près de 3 ans de mise en œuvre sur les 5 qui sont prévus. C’est un projet sous régional qui regroupe plusieurs pays dont le Togo et qui veut apporter des solutions aux problèmes d’inondations et d’érosion côtière sur le littoral, bref gérer durablement la zone côtière.
Après avoir suivi des présentations sur les grands domaines d’intervention et les principales activités déjà menées, en cours et avenir. Ils ont recommandé que le travail sur le terrain soit accéléré pour que les grands ouvrages soient posés, afin de freiner l’érosion côtière pour le plus grand bien des communautés riveraines.
Pour permettre aux participants de toucher du doigt les réalités du terrain, ils ont visité deux sites. Le premier site est Kossi Agbavi pour voir les dégâts du phénomène qui continue de menacer ce petit village qui risque de disparaitre sous peu. Le deuxième site qui a accueilli les députés est le village de Gbodjomé. Là ils ont pu apprécier le génie du togolais Eklu NATE sur la conception des travaux de protection à l’aide des buses pour piéger le sable sur la plage.
Ouvrant les travaux, le ministre de l’environnement et des ressources forestières a dit qu’il est important que son ministère implique les députés qui sont à la fois acteurs et bénéficiaires de ce projet.
WACA ResIp à deux volets à savoir la protection physique qui consistera à réaliser les ouvrages constitués d’épis sur le segment précis de la côte entre le Benin et le Togo, puis les sous-projets communautaires et les activités génératrices de revenus en soutien à la base.
Mme Raymonde Kayi De Souza, député à l’assemblée nationale dit avoir maintenant la bonne information sur ce que le projet fait et compte la relayer auprès des populations qui l’ont mandaté et qui sont très préoccupées par ce phénomène.