La lutte contre l’érosion côtière une priorité du gouvernement et de ses partenaires

La lutte contre l’érosion côtière une priorité du gouvernement et de ses partenaires

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e Ministre de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature, le prof. David Wonou OLADOKOUN a lancé le 9 septembre dernier une campagne de sensibilisation à Agbodrafo. Il s’agit à travers cette sensibilisation d’informer les autorités locales notamment les préfets, les maires, les conseillers municipaux, les chefs cantons, les CVD, les CDQ et la communauté sur le démarrage des activités de protection d’urgence de la côte entre Gbodjomé et Agbodrafo sur une distance de 1,58 km. Cette solution d’urgence est basée sur la technique de juxtaposition de puits en fûts granulitiques pour piéger le sable marin afin de charger naturellement la côte. Une technique qui permettra de sauver les habitations directement menacées par l’avancer de la mer. Les villages concernés sont Gbodjomé, Tango Copé, Dévikinmé, Nimagna, Adissem et Agbodrafo. Au total 940 ménages seront soulagés par ce projet alternatif dont la durée est de trois mois, en attentant le démarrage des grands travaux physiques d’ingénierie prévus pour commencer en 2021. A l’issue de la sensibilisation les riverains fondent leur espoir sur cette technique tout en remerciant les initiateurs que sont le gouvernement et ses partenaires. Pour eux une fois la côte sera stabilisée, ils pourront de nouveau recommencer leurs activités de pêche et vivre dans la quiétude. Selon le prof OLADOKOUN, ce projet fait partie des priorités de l’Etat, « Le gouvernement a pris l’engagement de veiller à ce que la stabilisation du recul du trait de côte soit une réalité, c’est en cela qu’ aujourd’hui il y a plusieurs projets qui ont été mis en œuvre, et par rapport à l’accélération du phénomène érosif sur la côte, le gouvernement a pensé à une solution alternative qui consiste à poser un épis de puits le long des habitations, des infrastructures hôtelières, religieuses pour pouvoir sauver ce qui peut encore l’être. Pour y en arriver, nous avons besoin de l’adhésion de la population à ce projet, d’où l’intérêt de notre présence ici pour échanger avec ces populations pour qu’elles comprennent l’enjeu qui est partagé par le gouvernement à travers la mobilisation des ressources humaines pour accompagner le processus »

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