Les acteurs nationaux renforcent leurs capacités en finance climat

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Le ministre de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature, le prof. Wonou Oladokoun a lancé ce 22 novembre, la deuxième phase du projet « consolider les acquis de préparation pour améliorer l’accès du Togo au Fonds vert pour le climat ». Ce projet va pendant 18 mois renforcer les capacités des acteurs nationaux dans la formulation des projets à être financés par le Fonds Vert pour le climat (FVC). L’atelier tenu à Lomé a regroupé les experts en climat des institutions publiques et privées, des ONGs, le monde de la recherche, et les entités accréditées que sont les banques et les organisations du Système des Nations Unies. Comme pour la première phase le Togo bénéficiera de l’accompagnement technique du centre de suivi écologique (CSE) de Dakar représenté à ce lancement par Dr. Assize Touré.
Après le programme d’appui préparatoire du Fonds Vert pour le Climat qui a abouti à l’élaboration du programme pays FVC, le Togo passe à la phase 2 comme certains de ses pairs avec un nouveau projet dénommé « consolider les acquis de préparation pour améliorer l’accès du Togo au Fonds Vert pour le Climat ».  Il est financé à hauteur de 299.729 dollars US pour une durée de 18 mois.
Faisant le point de la première phase, le point focal FVC M. Agrignan Esso Sam a rappelé qu’au niveau sous régional 3 projets en lien avec le renforcement des systèmes financiers, les énergies renouvelables, la résilience des communautés face aux changements climatiques ont pu être soumis au secrétariat du FVC. Malheureusement, au niveau national aucun projet n’a pu être soumis jusqu’ici. C’est l’occasion a dit le Prof. Oladokoun que cette seconde phase puisse renforcer les capacités des acteurs nationaux à développer 3 notes conceptuelles à soumettre au financement du FVC. Il s’agit aussi de poursuivre le processus d’approbation simplifiée du projet Système d’Alerte Précoce (SAP) à soumettre au Fonds Vert, de former 400 acteurs du secteur public et privé et aussi d’identifier les opportunités pour le secteur privé togolais d’interagir avec le Fonds.
Après avoir remercié tous les partenaires, notamment le PNUD, la Banque Mondiale, la BOAD, la BAD qui appuient le Togo dans la problématique des changements climatiques, le ministre a demandé la participation effective de toutes les parties prenantes pour la réussite de cette seconde phase.
L’atteinte des objectifs de ce nouveau projet dépendra selon le directeur général du CSE, Dr. Assize Touré de la formulation. Un projet bancable nécessite la mise en place de bonnes politiques et stratégies ainsi que des cadres de consultations multipartites fonctionnels. Quant au cadre de gestion, Dr. Touré a rassuré le ministre qu’il sera transparent  et rigoureux, conformément aux exigences du FVC.
Le premier critère d’investissement du FVC, c’est le potentiel d’impact, il faudrait que le projet prouve cet impact en termes de nombre de bénéficiaires direct en termes de carbone séquestré et qui cadre bien avec les 8 domaines, 4 en adaptation  et 4 en atténuation.

 

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