Le développement durable basé sur la promotion des moyens de subsistance respectueux de la biodiversité autour du parc national Fazao-Malfakassa est le dernier né des projets du ministère de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature. Il a été lancé ce 15 juillet 2019, par le Prof. David Wonou Oladokoun à Lomé et a pour agence d’exécution, le bureau régional de l’UNESCO basé à Abuja. Pour une durée de 2 ans, ce projet bénéficie de la coopération Sud-Sud du Fonds Inde-ONU pour le partenariat au développement pour un montant de 600 000 000 FCFA.
Pour la réussite de ce projet le ministère et ses partenaires ont décidé d’opter pour une gestion participative qui met au centre toutes les décisions des communautés à la base. C’est ce qui a justifié la réunion de sensibilisation des acteurs locaux, le 9 juillet sur la zone du projet. Une réunion qui a permis aux organisateurs de recueillir les préoccupations des communautés riveraines, afin de faciliter la mise en œuvre du projet.
Ce dernier selon le coordonnateur, M. Atsri Honam permettra à terme de réduire la pauvreté, de créer des emplois basés sur la valorisation de la biodiversité. Pour lui, c’est un processus participatif qui va recentrer et redéfinir les objectifs du parc afin que cet espace puisse contribuer à la conservation de la biodiversité.
L’objectif visé par ce projet a dit le ministre est de réduire la pauvreté et de contribuer au développement local des communautés riveraines à travers la mise en place des activités économiques liées à la conservation de la biodiversité, avec un accent sur les femmes et les jeunes entrepreneurs. La vision des autorités togolaises, c’est d’arriver à ériger ce parc en réserve de biosphère. Un label qui va contribuer a dit le ministre à réduire la perte de la biodiversité, améliorer les moyens de subsistance des populations et les conditions économiques et culturelles des communautés.
Abondant dans le même sens, M. Yao YDO, directeur régional du bureau UNESCO basé à Abuja au Nigéria, renchérit en donnant les raisons notamment la richesse faunique et floristique exceptionnelle qu’on y retrouve. Il a émis le vœu que cette réserve soit profitable au monde entier par rapport aux défis des changements climatiques et des menaces environnementaux qui nous entourent.
Les activités du parc impacteront environ 350 familles et sortiront 1500 personnes du seuil de la pauvreté grâce à la création des emplois verts. Des activités qui cadrent bien avec le programme sur l’homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO qui combine les sciences exactes pour garantir une satisfaction sans dommages environnementaux, des besoins actuels et futurs des populations locales.
La finalité de l’initiative est de poser les bases d’une économie florissante pour soutenir le développement durable autour du parc et en faire un modèle de gestion des aires protégées au Togo.