Dans le cadre du projet mise en œuvre intégrée du protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, du protocole additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur et de la convention sur la diversité biologique , un séminaire de plaidoyer sur l’intégration de la prévention des risques biotechnologiques dans les politiques et plans sectoriels s’est tenu, c0e 25 octobre 2018 à Lomé. Il a rassemblé les décideurs dont les secrétaires généraux, les chercheurs et les représentants de certaines institutions et ONG. C’est M. Kodjo Kudadzé, directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF) initiateur de cette rencontre qui a ouvert les travaux.
La biosécurité c’est l’ensemble des mesures prises au niveau des pays pour prévenir les maladies et toutes sortes de risques possibles qui peuvent survenir en cas d’utilisation de la biotechnologie.
La biotechnologie quant à elle, est tout ce qui contribue à la mise au point des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).
« Ces OGM peuvent être une contribution au développement, mais comme tout élément de développement, ils peuvent comporter des risques. C’est pourquoi, il est nécessaire de prendre des mesures avant de s’engager a expliqué, M. Anthé Komi, point focal protocole de Cartagena ». Prenant l’exemple des douaniers aux frontières, ces derniers a dit M. Anthé doivent pouvoir maitriser les méthodes d’identification d’un produit OGM.
L’intérêt de cette rencontre de plaidoyer est de permettre à chaque structure de comprendre l’étendue de ses responsabilités face à la biosécurité et de pouvoir l’intégrer dans ses plans et politiques ce domaine pour son caractère transversal.
« La technologie avance de façon fulgurante, beaucoup de produits sont fabriqués donc il faudrait que chaque pays puisse se doter des outils nécessaires pour prévenir certains maux afin de sauver la population » a dit le secrétaire général du MERF, M. Boundjouw Sama.
Selon le directeur de cabinet, M. Kodjo Kudadzé, à l’ouverture des travaux, le Togo a depuis la ratification du protocole de Cartagena en 2004, fait des progrès, mais d’importants défis liés à l’adoption de la loi révisée et à la prise en compte de la biosécurité dans les plans et politiques sectoriels restent à relever.
A l’issue des travaux, des recommandations ont été formulées entre autres l’adoption de la loi et des décrets, l’opérationnalisation des organes de gestion, la sensibilisation de masse et surtout la mobilisation des ressources.