Les experts nationaux sont en pleine session d’élaboration du Plan d’Action National (PAN) sur la lutte contre les menaces Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques (NRBC). Une initiative du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF), qui bénéficie de l’expertise de l’Union Européenne à travers la mise en œuvre de son initiative des centres d’excellence dans la région de la façade atlantique D’Afrique. C’est le directeur de cabinet du MERF, M. Tokoro Adignon, qui a ouvert les travaux de cet atelier ce 14 novembre 2017 à l’hôtel 2 Février à Lomé en présence du représentant de la délégation de l’Union Européenne, M. Capone Antonio.
L’élaboration du plan d’action national de lutte contre les menaces nucléaires, radiologiques, biologique et chimiques (NRBC) est le 1er d’une série de trois qui va déboucher sur une stratégie du pays sur NRBC, laquelle identifiera les priorités togolaises en vue de leur adaptation aux évolutions actuelles endossables par tous les partenaires potentiels.
Durant trois jours, les experts vont proposer des actions afin de renforcer la capacité nationale, faires des sessions dans les différents domaines produits chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, examiner les sujets horizontaux à ces produits puis terminer par l’attribution des tâches pour la prochaine série.
Selon madame Stéphania Micucci, coordinatrice régionale des centres d’excellence NRBC de la Façade Atlantique Africaine, le Togo a fait des efforts qui méritent d’être salués, l’engagement du pays se poursuit avec l’élaboration de ce plan en trois phases qui in fine va doter le Togo d’une vraie stratégie face aux différentes ripostes NRBC. Elle précise que la stratégie en cours d’élaboration doit être participative et inclusive sur les actions à menées.
Faisant le point du NRBC, M. Nadjo Casimir, point focal au sein du MERF a relevé la nécessité pour le Togo de disposer de ce plan, puisqu’il lui permettra à la longue de mieux se préparer à toutes éventualités liées à ses menaces dont les conséquences sont imprévisibles et fâcheuses pour les populations et l’environnement.
Lors de cette session, Capone Antonio a réaffirmé l’accompagnement financier et technique de l’UE au Togo dans cette démarche afin que les experts nationaux soient très bien outillés.